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Couple travaillant ensemble dans un restaurant

Travail en famille : une question d'organisation

8 entreprises françaises sur 10, tous secteurs confondus, sont familiales. Si travailler en famille présente bien des avantages (connaissance mutuelle, implication, confiance, flexibilité…), l’aventure comporte aussi des inconvénients et des risques. Or, bien des écueils pourraient être évités.

Formaliser les rôles et la place de chacun

Quand on travaille en famille, on multiplie les types de liens qui nous unissent. « Quand tu me parles de cette façon, t’adresses-tu à moi en tant que père (mari, soeur…) ou associé ? ». La distinction des rôles mérite d'être abordée pour éviter la confusion. Plus vous serez clair sur les différents liens existants entre vous et sur la place des uns et des autres dans l'entreprise, plus vous diminuerez les risques de tension. Le positionnement et le statut de chacun doivent être bien définis.

Compartimenter les espaces

En couple, il est indispensable de préserver une sphère où le travail n’a plus sa place. Il est impératif de marquer symboliquement les différents espaces : celui où s’exerce la décision, le pilotage, l’administratif... et celui où se déroule la vie privée. Cette séparation de la vie personnelle et professionnelle peut se faire de plusieurs façons. Par exemple, « si dans la sphère privée, je t’appelle papa, dans la sphère professionnelle, je t’appelle par ton prénom ». Ce changement de posture en cas de conflit limitera la contagion dans les différents espaces.

Définir les règles

Le règlement intérieur et le pacte d’associés sont de bons outils pour permettre de clarifier tous les aspects du fonctionnement de la collaboration. Ce n’est pas parce qu’on se connaît bien que nos représentations et nos objectifs sont similaires. Si je ne le vérifie pas, je prends le risque d’être surpris et déçu.

Organiser des échanges réguliers

N’attendez pas que le conflit s’installe pour vous expliquer ! Il vient parfois de façon pernicieuse, brouille la lecture des événements, fait place aux surinterprétations sur les intentions de l’autre... Quand les non-dits prennent le dessus, il est important de faire intervenir un tiers neutre (conseiller en relations humaines, médiateur…). Mais pour éviter d’en arriver là, un diagnostic annuel ne traitant que des aspects relationnels aidera à crever les abcès pour repartir sur de bonnes bases.

CONSERVER LE BON EQUILIBRE

Aujourd’hui, la sensibilisation aux aspects humains d’une collaboration est de plus en plus mise en avant, mais le temps accordé à ce volet du projet n’est pas suffisant. Ces bonnes pratiques permettront de garder le plaisir et de concilier intérêts économiques et qualité des relations familiales.

Découvrez le travail en famille avec la SARL BEUREL YVON TP, en vidéo ici ! 

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