Bénéfice réel : une imposition sur la base de vos bénéfices
Si votre entreprise est imposée par choix ou par option sur le bénéfice réel, elle peut relever du bénéfice réel simplifié ou du bénéfice réel normal. Qu’implique ce mode d’imposition, quels sont ses avantages et quelles entreprises sont concernées ? Comprendre et décrypter ce régime fiscal en trois points.
Publié le 26.06.2017
Réel normal ou simplifié : tout dépend de votre chiffre d’affaires !
Vous pouvez être soumis au régime du bénéfice réel, normal ou simplifié, de plein droit ou par choix. Votre chiffre d’affaires détermine si vous dépendez du mode normal ou simplifié.
Entre ces deux régimes, retenez que les différences principales concernent :
- Vos déclarations de résultat (plus lourdes au bénéfice réel normal) ;
- Les modalités de votre imposition à la TVA.
L’intérêt du bénéfice réel
Premier atout fiscal du régime réel : si vous réalisez un déficit, celui-ci est déductible des autres revenus de votre foyer. S’il est trop important pour être totalement absorbé par vos revenus de l’année, il peut même être reporté sur ceux des six années suivantes.
Autre avantage : si votre entreprise se situe en zone géographique prioritaire et qu’elle est imposable au réel, elle peut profiter d’allègements fiscaux.
Enfin, en adhérant à un Centre de gestion agréé (CGA), vous bénéficiez également d’une :
- non-majoration du revenu imposable ;
- déduction de l'intégralité des salaires versés par votre conjoint ;
- réduction d'impôt d'un montant maximum de 915 € par an, au titre de 2/3 des frais de comptabilité et d'adhésion à un CGA pour les entreprises relevant du bénéfice réel sur option.
Le bénéfice réel, c’est quoi ?
Le bénéfice réel, ou bénéfice imposable, est déterminé par la différence entre :
- Vos produits : facturations, travaux en cours, produits exceptionnels et financiers, subventions…
- Vos charges, venant en déduction de votre chiffre d’affaires : achats de petits matériels, de fournitures et de matière première, frais de personnel, de déplacement, d'entretien et de réparation, loyers, honoraires, assurances, publicité, impôts et taxes, amortissements des immobilisations, intérêts d'emprunts, etc.